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Lucette
Virelle Je suis née pour ainsi dire « dans » la photo. Mon père était en était un fan avant l'heure, en ces temps héroïques où la photographie prenait son sens réel, à la fois art et reportage de la vie de tous les jours. Il travaillait
avec des plaques 9x12cm qu'il développait dans la cave .Ces
plaques développées étaient serrées dans
un chassis en bois avec une feuille de papier sensible, le tout exposé
au soleil à la fenêtre pendant « un certain
temps », o combien indéfini..Beaucoup de ratées
mais quelle joie devant les bons résultats ! Si je
me suis toujours intéressée à la photo, ce n'est
que beaucoup plus tard que j'ai commencé à en faire
moi même. D'abord
avec un Agfa Isolette, puis avec un Instamatic, puis un Olympus Pen
EE et enfin , en 1975, mon premier NIKON le premier d'une longue
série : NIKKORMAT, FE, FA , 8O1 et chaque fois c'est
mon père qui me l'offrait avec de bonnes optiques. Dans
les clubs, on n'apprend pas la technique, mais à force de voir
de bonnes photos, on apprend à voir autrement. Et puis je crois
que j'étais fort influencée par les photos de papa Parallèlement,
je faisais de la peinture. Ce sont
ces deux disciplines qui m'ont conduite tout naturemment aux montages
numériques. En peinture,
j'aurais voulu faire du surréalisme, de l'onirisme, du fantastique :
très difficile,beaucoup de ratage et jamais rien de parfait. Je continue
naturellement à prendre des photos chaque fois que je le peux :avec
quoi pourrais-je alimenter mon PC sans cela, et puis ce qui reste
toujours la première source de joie, c'est de capter un
instant de lumière ou de vie. C'est là le but premier
de la photographie. ### Premier
prix diapositives section « créativité »
à Doué la Fontaine en 1998 Lucette
Virelle |
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